Les grappes métropolitaines de Montréal
La région métropolitaine compte 7 grappes structurées qui, au terme de la fin de la phase d’activation, ont su mobiliser les industriels, mettre de l’avant des projets et assurer une certaine reconnaissance internationale. On observe des impacts importants pour la métropole.
Les grappes contribuent au rayonnement international de la région métropolitaine par l’attraction d’investissements directs étrangers et d’une main-d’œuvre hautement qualifiée nécessaires au dynamisme des acteurs des grappes.
Les grappes stimulent l’entrepreneurship de la région métropolitaine grâce à la combinaison des dimensions géographique, inter-entreprises et inter-organisations. Les interactions suscitées par la dynamique de grappes permettent l’établissement de relations et des liens complémentaires essentiels au démarrage de nouvelles entreprises.
Les grappes améliorent la capacité d’innovation (créativité, apprentissages) et, de surcroît, la productivité en facilitant les interactions et les complémentarités qui existent entre leurs entreprises.
La dynamique engendrée par les grappes favorise le développement du capital social du territoire qui se définit par l’ensemble des ressources mobilisées (capitaux financiers, information, etc.) à travers un réseau de relations plus ou moins étendues et plus ou moins mobilisables qui procure un avantage compétitif à la région métropolitaine en assurant aux investissements des rendements plus élevés. Les éléments de l’organisation sociale tels que les réseaux, les normes et la confiance facilitent la coordination et la coopération.
Aérospatiale
Le secteur de l’aérospatiale forme l’une des industries névralgiques de la région métropolitaine de Montréal. Près de 60% du PIB réel total du secteur de l’aérospatiale canadien est réalisé dans le Grand Montréal. Cette importante présence de l’industrie a permis à la région de devenir un des trois grands centres aérospatiaux du monde, aux côtés de Seattle et Toulouse. Le dynamisme de l’aérospatiale dans la région de Montréal se répercute sur l’emploi, qui a connu une croissance annuelle moyenne de 5,9% au cours des vingt dernières années.
Cinéma et télévision
En 2004, les 22 400 emplois de la région métropolitaine de Montréal correspondaient à 64 % des emplois du Québec liés à cette industrie. Ce niveau d’emploi la situe juste après les secteurs de l’aéronautique et des TIC, dans la métropole. Par sa concentration, ses ramifications et sa taille, il s’agit d’une filière économique d’envergure pour la région métropolitaine. On y distingue trois principales composantes dynamiques : la production domestique, la coproduction et la production étrangère. On peut ajouter à celle-ci l’industrie connexe du multimédia.
Logistique et transport
Les entreprises du secteur de la logistique (incluant le transport) emploient près de 100 000 personnes au Québec. La majeure partie de ces emplois se trouve dans la région métropolitaine, où se trouvent par ailleurs les infrastructures névralgiques du Québec ainsi que plusieurs sièges sociaux d’envergure. Les principales composantes de la grappe sont : transport maritime, ferroviaire, routier et aérien, services et intermédiaires logistiques, infrastructures et gouvernements, associations et institutions.
Sciences de la vie
Le secteur des sciences de la vie et des technologies de la santé (SVTS) forme l’une des industries névralgiques de la région métropolitaine de Montréal. Le Grand Montréal est l’endroit au Canada qui présente la plus forte concentration de sièges sociaux de grandes entreprises pharmaceutiques. La région montréalaise est en effet le siège d’une cinquantaine de sociétés qui font leur marque à l’échelle nationale et internationale en biotechnologie. Elle est également le lieu d’accueil de plus d’une centaine de sociétés privées dédiées au développement de nouvelles technologies médicales.
Services financiers
Le Montréal financier est un secteur de force, comptant sur un bassin de main-d’œuvre compétente, soutenue par un secteur universitaire diversifié et à la fine pointe, situé dans un environnement international.
Technologies de l'information (TIC)
Le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) est la plus grande grappe de haute technologie du Grand Montréal, tant au niveau du chiffre d’affaires que du nombre d’emplois. La force de la grappe a permis à l’emploi en TIC de croître à un rythme annuel moyen de 1,5% au cours des 5 dernières années dans le Grand Montréal.
Technologies propres
L’environnement d’affaires du Grand Montréal est favorable aux entreprises innovatrices qui œuvrent dans le domaine des technologies propres et qui visent une croissance soutenue autant sur le marché intérieur que sur le marché des exportations. La province de Québec et son centre économique, le Grand Montréal, disposent d’un fort potentiel dans les technologies propres par la présence de son marché naturel, par sa position de leader en hydroélectricité, par sa masse critique en ingénierie-conseil et la qualité de son système de formation des disciplines d’ingénieurs et de techniciens.